samedi 18 septembre 2010

Du nouveau dans le domaine du photovoltaïque!

Vous connaissez sans doute tous la photosynthèse, ce phénomène qui permet à des plantes de créer de l’énergie via la lumière du soleil. Sans rentrer dans les détails techniques, le célèbre MIT (Institut de technologie du Massachusetts) vient de créer une cellule photovoltaïque à base de chloroplastes, c'est-à-dire des petites structures présentes dans les plantes, et qui sont les capteurs de la lumière à l’origine de la photosynthèse.

Le rendement de ces structures photovoltaïques serait alors de 40%, bien loin des 25% au maximum des rendements actuels des panneaux photovoltaïques réalisés à partir de silicium. Les informations sont relativement récentes, (voir l'article en question ici) noyées sous un flot de notions scientifiques indigestes pour le commun des mortels (dont moi), mais cela semblerait être une avancée technologique très prometteuse pour l’avenir du photovoltaïque qui peine encore à s’imposer sur les marchés de l’énergie.

N’oublions pas également qu’un des points noirs du photovoltaïque demeure le recyclage des matériaux.
L’association PV Cycle, créée en 2007 par des producteurs de panneaux solaires, a décidé de récupérer les panneaux en fin de vie et espère bien recycler en moyenne 85% des panneaux récupérés d’ici 2015. Voici une bonne initiative qui permettra de redorer l’image du
photovoltaïque si les résultats sont concluants.



Avec de telles avancées technologiques et une recherche constante en toile de fond, les panneaux solaires pourraient devenir de véritables piliers dans le domaine de l’énergie d’ici quelques années.

vendredi 17 septembre 2010

Lush, encore et toujours!

Voici en exclu la nouvelle vidéo de présentation de l'entreprise Lush, qui une fois de plus nous surprend avec une vidéo plutôt simple, bien réalisée, et surtout efficace!
Attention, la vidéo est en anglais!


Lush, une entreprise qui vous veut du bien?

Après plus d’un an d’absence pour diverses raisons (mes études notamment), me voici de retour sur ce blog pour vous faire partager mes opinions ainsi que mes découvertes en ce qui concerne l’environnement.

Et c’est avec un grand plaisir que je vais vous présenter Lush, entreprise née de l’imagination d’un végétarien anglais il y a une quinzaine d’année, que j’affectionne particulièrement pour ses différentes convictions en matière d’écologie.


Très peu connue en France, elle mériterait pourtant d’être plébiscitée par le public féminin (et masculin !) pour ses cosmétiques colorés et originaux.
En effet, Lush est avant tout réputé pour sa politique très engagée envers l’environnement et le respect des animaux :
  • Les produits ne sont pas testés sur les animaux, et c’est un point clé pour moi qui ai toujours ma petite liste OneVoice
    (mise à jour ce mois-ci !) dans la tête.
    * *Petit rectificatif : Il s'avère que les entreprises n'ont pas à payer pour figurer sur la liste OneVoice, qui mène un véritable travail d'investigation quant aux marques labellisées. Lush n'y figure pas par choix. * *
  • Lush essaie de limiter l’utilisation d’emballages inutiles et prône le recyclage ; On peut donc rapporter les pots vide en magasin et en prime, 5 pots rapportés = un masque frais gratuit. Elle n’utilise pas d’huile de palme, et de tente de limiter son impact sur l’environnement globalement.
  • La composition des produits est clairement énoncée, le consommateur n’est pas noyé dans un flot d’ingrédients dont la prononciation même du nom semble impossible. Ici, les ingrédients naturels (bio ou pas) sont notés en verts, et les ingrédients chimiques sont notés en noirs. Une initiative vraiment simple et intéressante qui devrait être reprise par d’autres marques…

Ce qui fait la particularité de Lush, au-delà de ces quelques aspects, c’est surtout leur stratégie marketing qui est très bien menée : une mise en valeur élaborée de chaque produit, des vendeurs très impliqués (ha ça, ils sont très forts), des événements organisés régulièrement en faveur de diverses causes, des produits très différents de ce que l’on peut voir habituellement sur le marché… Je rêve de faire un stage de marketing chez eux ! Certains reprocheront d’ailleurs à la marque d’utiliser le marketing à outrance, contrairement à d’autres entreprises tout aussi engagées et peu connues dans le domaine des cosmétiques.
Lush a tout d’une grande et est par ailleurs présente dans une vingtaine de pays à travers le globe, dont 11 boutiques en France!


Mais quelle est la réelle efficacité de ces produits ?
Pour m’être ruinée en produits Lush dès l’ouverture d’une boutique sur Toulouse, et être donc une testeuse en chef, je ne peux que confirmer que ces produits sont très agréables à utiliser, que ce soit en termes d’efficacité, de texture ou d’odeurs ! J’ai en stock une dizaine de produits (soins visages, corps, cheveux…). Bien entendu, chacun réagira différemment aux divers produits, aux odeurs qui peuvent devenir écœurantes, etc. Vous pouvez demander des échantillons en boutiques, les vendeuses seront ravies de vous faire tester les produits !


Mais au pays bienveillant et coloré de Lush, y’a-t-il quelques points négatifs à relever ?
La marque se revendique naturelle, or, certains ingrédients sont issus de l’industrie pétrochimique et se révèlent être même plutôt mauvais pour l’environnement. Pour le coup, c’est un bémol de taille plutôt bien camouflé sous toutes les paillettes et les innovations de cette entreprise.
L’autre point à soulever est l’origine géographique des matières premières, car lorsqu’on se revendique écolo, on évite de faire faire des milliers de km à ses matières premières, et je n’ai trouvé que peu d’informations à ce sujet. Je pense donc écrire à Lush pour demander quelques explications en ce qui concerne ces deux aspects qui pourraient ternir quelque peu l’image de la marque.


Malgré tout, et vous l’aurez compris, j’ai une très bonne opinion de cette marque qui s’efforce d’être éthique et de se démarquer de ses concurrents, et je pense d’ailleurs que Lush n’a pas fini de nous épater.
Si vous n’êtes pas convaincu, il existe toujours une solution qui permet d’être sûr à 100% de son produit : le fabriquer de A à Z (à voir dans un prochain article !)

dimanche 27 septembre 2009

La taxe carbone, si problématique que cela?

Voilà un sujet qui éveille bien des polémiques en ce moment.
Pour ma part, c''est en buvant une petite brique de jus de raisin sur laquelle il était indiqué que sa production avait émis 145gr de CO2 que je me suis penchée sur cette question d'actualité.

La France a décidé qu'en ces temps où l'écologie prend une place prépondérante, imposer une taxe carbone serait une solution pour lutter contre le réchauffement climatique.
Pourquoi pas, mais qu'est-ce que cela implique?
Les énergies polluantes (fossiles en majorité donc), seraient soumises à une taxe, de l'ordre de 17euros pour 1 tonne de CO2 payées à l'Etat par les entreprises et les particuliers. A la base, le rapport Rocard préconisait une taxe de 32 euros la tonne, qui a déjà abaissé, au vu des divergences au sein du gouvernement et de l'Opinion Publique.

Il faut bien le dire, les particuliers et les entreprises ont du mal à changer radicalement leurs habitudes, et le gouvernement espère bien que cette taxe inciterait les consommateurs à se tourner vers des énergies plus propres.
Une taxe de plus, diront certains, mais au fond, une taxe vraiment élevée au point de faire changer les habitudes?

Essayons de calculer en fonction de l'essence, en litres.
Je ne vais pas donner le taux précis de CO2 émis pour un litre d'essence, car les sources se contredisent, et le calcul n'est pas mon fort.
Mais admettons qu'un litre d'essence en combustion émette 2,5kg de Co2. Et sachant que la taxe de carbone serait de 17 euros pour 1000 kg de Co2 émis, il faudrait faire : 0,0025 (tonne) x 17 = 0,04 soit 4 centimes de plus au litre d'essence.


Air France a mis au point un calculateur de CO2, qui permet au voyageur de savoir combien un aller-retour émet de CO2, par personne.
A titre indicatif, si vous effectuez un vol aller-retour Paris-New-York ou 10 allers-retours Paris-Toulouse, vous devrez vous acquitter des fameux 17euros car la limite d'une tonne de CO2 émise sera dépassée.

Alors est-ce que cela changera réellement le changement des consommateurs?
Je pense qu'en ayant posé le prix à 17euros, les consommateurs ne verront que très peu la différence, d'autant que cela ne s'appliquera qu'aux énergies polluantes.

Chez nos voisins suèdois, on est bien loins de tous ces débats. Dans ce pays où la taxe carbone a été adoptée dans les années 90, les émissions de gaz à effets de serre ont été largement réduites.
La Suède, avec une taxe carbone de plus de 100 euros la tonne, espère bien ne plus utiliser d'énergies fossiles pour le chauffage d'ici 2020 (et dans un pays avec des températures relativement basses, quel exploit ce serait!).


Autant dire que la France est bien loin derrière avec ses 17euros/Tonne. Néanmoins, si l'on appliquait le modèle suédois, que se passerait-il?
Devrait-on construire plus de centrales nucléaires ou bien encore utiliser de manière intensive la biomasse, qui rappellons-le, peut conduire à des déforestations, et des destructions d'écosystème?

Pour moi, ce n'est pas tant les tarifs soit-disants élevés qui posent problème, mais bien les solutions apportées pour compenser l'utilisation d'énergies fossiles.

vendredi 11 septembre 2009

L'huile de palme : un désastre écologique


Me promenant dans des magasins divers et variés, dont des magasins « bio », j’ai constaté avec horreur que de plus en plus de produits contiennent de l’huile de palme.
A l’heure où les médias nous balancent des conseils écolo à toutes les sauces, certaines industries ont encore « innover » pour produire à moindre coût tout en détruisant la biodiversité.


L’huile de palme provient des fruits des palmiers, originaires d’Afrique et très largement cultivés sur le globe, notamment en Asie.
Actuellement, l’agro-alimentaire ou encore l’industrie cosmétique s
ont très friandes de l’huile de palme, car celle-ci est très peu coûteuse, d’où son intérêt.
Cet accroissement de la demande incite les pays producteurs tels que l’Indonésie ou la Malaisie à détruire les forêts environnantes afin de planter des palmeraies. Il faut savoir qu’en ½ siècle, l’Indonésie a perdu plus de 50% de ses forêts, et à ce rythme-là, celles-ci pourraient disparaitre d’ici 2020.

La déforestation de l’Indonésie et des autres pays provoque des conséquences désastreuses pour la planète :
- En tout premier lieu la disparition de l’Orang-outan d’ici une dizaine d’années, ainsi que d’autres espèces telles que les tigres ou les rhinocéros. Les espèces animales sont obligées de se déplacer, et se retrouvent bien souvent confrontées à l’être humain et à l’urbanisation.
- L’érosion est une des
conséquences directes du déboisement. En effet, sans la protection naturelle apportée par les arbres et la flore, le sol est livré aux dégradations liées au vent et à l’eau. Résultat : au bout de quelques années, le sol n’est plus cultivable.
- Je ne vais pas rappeler le rôle essentiel que jouent les forêts, mais détruire les poumons de notre planète n’est pas la solution la plus appropriée, au vu de la quantité de CO2 émis.

Il est bien difficile pour les consommateurs de ne pas acheter de produits à base d’huile de palme, car en regardant de plus près la liste des ingrédients de certains produits, il est souvent marqué par défaut « huile végétale ». Et pour ceux qui font un peu trop confiance au « bio » ou au naturel, faites attention, le bio n’est pas toujours écolo, et pour avoir fait un stage dans une boutique bio justement, je peux vous assu
rer que les produits à base d’huile de palme ne manquent pas.

Comme toujours, je ne pourrais qu’ajouter qu’il faut être responsable dans ses achats, ou essayer de l’être le plus possible.
Et hop, un article sur la pression qu’a exercé GreenPeace sur l’entreprise Unilever afin de supprimer l’huile de palme de ses produits (les produits Dove notamment)


Sources :
www.novethic.fr
www.kalaweit.org

samedi 5 septembre 2009

Des rickshaw écolos au pays des épices!


Mon voyage en Inde fut plein de surprises, et d’étonnements, notamment en ce qui concerne l’écologie !
Il faut dire que vu les prises de position de celui-ci, je ne pouvais être que pessimiste, et pourtant !

Quel ne fut pas mon étonnement de voir que l’Inde a pris l’initiative de mettre en place des auto-rickshaw écolos !
Pour rappel : les auto-rickshaw sont ces espèces de petits taxis à trois roues, caractéristiques de l’Asie et de l’Inde plus particulièrement. En général, ces charmants petits moyens de transports fonctionnent au diesel (avec un petit mélange d’huile néanmoins).
Et donc, pour marquer le coup, et parce que l’Inde ne serait pas l’Inde sans ses Rickshaw-wala, l’entreprise Enviu (formée de jeunes entrepreneurs qui innovent pour l’environnement, le social…) souhaite mettre sur le marché plus de 1 million de touktouk hybrid.
D’un côté, cela permettrait aux conducteurs d’améliorer leur condition de vie en réduisant leurs frais, et d’un autre, de réduire leurs émissions de gaz à effets de serre.

Dans le même genre, les rickshaw, qui ne sont pas motorisés comme leurs confrères, auront peut-être droit à l’avenir à une batterie d’une indépendance de 70km, et fonctionnant à l’énergie solaire, qui leur permettra de faciliter leurs conditions de travail.
Reste à voir quelles seront les modalités d’acquisition de ces nouveautés, qui pourraient demeurer très chères pour les entreprises, ou pour conducteurs propriétaires des (auto)rickshaw.
Sachez qu’un bon auto-rickshaw neuf peut coûter 85 000 roupies chez Bajaj Compagnie, soit environ 1300 euros.
A quand les mêmes en France ?

Globalement, on ne peut que se féliciter de ce genre d’initiatives, mais quelle en est réellement la portée, dans le 4ème pays plus gros pollueur, qui ne compte pas faire d’efforts lors du sommet à Copenhague ?
Et pourtant, que dire des champs d’éoliennes que j’ai vus en descendant vers Kanyakumari (ville à l’extrême pointe sud de l’Inde), des quelques panneaux solaires dans la folle circulation indienne ? Une goutte d’eau dans l’océan me direz-vous. Mais peut-être une minuscule lueur d’espoir.

Encore un sujet polémique, attendons de voir quelles seront les décisions prises au mois de décembre entre les dirigeants de notre belle planète… et croisons les doigts pour qu’elle passe avant les intérêts économiques des pays.


Pour suivre l'actualité environnemental de l'Inde, je vous invite à aller sur le site http://www.aujourdhuilinde.com/

lundi 3 août 2009

Voyage Voyage!

Bonjour à tous,
Je n'ai pas été très productive ces derniers temps, car je préparais mon voyage de 1 mois en Inde, et le jour J est arrivé, je décolle ce jour-même pour Chennai!

Si vous désirez suivre mes aventures, je vous invite à aller sur le blog suivant, tenu par moi et mon compagnon : http://inde.thomasgoubin.com/

Bonne journée, et à bientôt!